La vie est faite de haut et de bas, de réussites et d’essais, de joies et de peines, elle est comme la mer avec le flux et le reflux.
Les moments difficiles te permettent de mieux apprécier les moments joyeux.
Il existe chez l’être humain le fantasme d’une vie sans contrainte.
En physiologie le muscle exerce une contrainte sur l’os de par la contraction musculaire afin d’aider à fixer le calcium et structurer les travées osseuses, la contrainte musculaire renforce la structure osseuse.
Cependant si l’os est affaibli la contrainte peut le casser, mais ce n’est pas la contrainte qui est à incriminer mais la faiblesse latente.
On rencontre ceci en allergologie avec les allergies où l’on incrimine les pollens, les acariens, les poils d’animaux, mais ce n’est pas ceci qui pose problème mais bien notre réaction immunitaire disproportionnée vis-à-vis de ce qui constitue la vie.
C’est donc bien une réponse interne non appropriée à une sollicitation externe. Il en est de même pour nous, ce n’est pas la contrainte qu’il faut blâmer mais notre réaction à cette dernière.
Cette réaction est fondée sur un système de pensée.
Penser que la vie est linéaire, exempte de tout tracas est une faiblesse sous-jacente qui aboutit à une non intégration de la contrariété.
Tu comprends qu’il est donc infructueux de te fixer sur ce qui vient te perturber mais qu’il est plus bénéfique d’aller chercher ce qui est dissonant en toi.
Arrête de fixer ton attention sur ce qui vient te chercher mais concentre toi sur ce qui motive ta réaction.
De la même façon tu viens d’avoir un accrochage, une crise, une dispute dans ton couple ou dans ton travail, regarde en toi ce qui a attiré cela.
Ne fixe pas ton attention sur la crise, sur le fait mais sur les conditions qui l’ont créé.
Ne fais pas un drame personnel de ce qui t’arrive dans ta vie, tout le monde dans sa vie a des épreuves plus ou moins grandes et des choses peut-être plus graves que ce que tu vis.
La vie n’est pas un long fleuve tranquille et on a toujours tendance à voir ses problèmes comme les plus gros qui soient, à leur donner une importance capitale.
Dédramatiser est une chose essentielle pour prendre rapidement du recul et avoir un regard plus éclairé sur la situation ; si tu dramatises les choses, tu t’assimiles à elles et tu ne peux interagir avec.
C’est vrai tu souffres surement et cela n’est pas à négliger, tu ne peux pas faire comme si rien n’était car ce n’est pas bon pour toi.
Prends un moment pour respirer et évacuer les émotions ressenties.
Sors ta colère en criant seul(e) dans ta chambre ou à l’extérieur, ta tristesse en pleurant puis occupe-toi de ton enfant intérieur en prenant un coussin et en imaginant qu’il est dans tes bras et tu lu parles en lui disant que l’adulte que tu es, comprends la souffrance de l’enfant à l’intérieur de toi, celui qui n’a pas reçu ce qu’il attendait en termes d’amour, de tendresse, de reconnaissance.
Prends le temps de dialoguer avec lui, d’être une mère pour lui. Tu vas voir cela va te soulager trés rapidement .
Ensuite pose toi la question de savoir pourquoi tu vis, cela, à quelle fin ?
Est-ce la reproduction de ce que tu as vu de tes parents ?
As-tu vécu cela de la part d’un de tes deux parents ?
Est-ce quelque chose qui s’est déjà produit dans ta famille ?
Tu ne trouveras pas forcément la cause mais en tous cas tu peux réfléchir ce que cela t’apporte dans ta vie en matière de croissance même si ta première impression est que cela te plombe plutôt qu’autre chose.
Rien n’est le hasard dans ta vie et tout a une fin utile en soi.
Gade ta conscience sur ce que tu vis en dehors de cet événement qui vaut le coup d’être vécu. Ne laisse pas cette contrainte gâcher tout le reste. Ta vie n’est pas cette contrainte.
Prendre du recul.
Comment faire ? imagine que tu es dans un hélicoptère et que tu laisses la contrainte à terre et que tu t’éloignes jusqu’à ne plus la voir et fais ceci tant que tu te sens pris par cette dernière.
Imagine toi à la fin de ta vie et faisant le récapitulatif de cette dernière, quelle importance aura cette contrainte dans toute ta vie entière ?
Dédramatise ! là est ta vraie liberté. Elle n’est pas dans le fait de fuir la contrainte en te refermant sur toi et en te coupant de tout le positif qui existe à coté mais en limitant l’impact de cette dernière sur ta vie entière.
Un accrochage, une crise, une dispute arrive pour justement apprendre à ne pas en faire un drame et vivre la résilience.
Dans cet espace à l’intérieur de toi et en changeant ton regard sur la situation tu trouveras la force de dépasser cela et non l’usure de le subir.