Je vais demander de ne surtout pas visualiser maintenant la couleur est forcément pensé à la couleur rouge en fait on pourrait simplement conclure en disant que notre inconscient ne comprend pas vraiment l’idée de la négation.
C’est un petit peu plus subtil que ça déjà notre inconscient ne sait pas ne pas faire quelque chose et pour ne faire quelque chose il commence par faire ;
Une expérience a mis ceci en évidence En effet, quand il nous est demandé une action, les muscles impliqués sont activés. Un potentiel électrique est détectable dans le muscle concerné dès 200 millisecondes après l’exposition à la demande. Dans cette expérience, ce sont les zygomatiques, muscles du visage, qui ont été observés. Les participants ont été exposés à des phrases positives impliquant une mobilisation de ces muscles, par exemple, « je souris » ou « je ris » ; à d’autres phrases n’impliquant pas ces muscles : « je pleure », « je me renfrogne ». Et à ces mêmes phrases sous forme négative : « je ne souris pas », « je ne pleure pas »…
Les résultats montrent effectivement un potentiel d’activation électrique croissant durant la seconde qui suit pour les affirmations qui impliquent les zygomatiques. Pour les phrases où ces muscles ne sont pas impliqués, il n’y a pas de réponse musculaire significative, qu’elles soient affirmatives ou négatives. Le phénomène est différent pour les phrases négatives dont l’action est liée aux zygomatiques. Dans ce cas, les scientifiques ont pu observer un potentiel négatif, c’est à dire une inhibition de la réponse musculaire qui a lieu de façon extrêmement rapide.
Les phrases affirmatives préparent les muscles à l’action. Il y a donc une préparation à l’action. Cette préparation implique que nous simulons cette action, même si nous en avons pas conscience. Aussi, nos centres moteurs cérébraux doivent envoyer un message inhibant cette activation lorsqu’il y a négation. Face à une négation, nous envisageons d’abord inconsciemment de produire l’affirmation équivalente. Ce n’est qu’ensuite que ce processus est contré. C’est pourquoi, pour ne pas penser à une voiture rouge, vous devez penser à une voiture rouge.
De ces expériences, il apparaît donc que nous nous représentons d’abord une proposition sous sa forme affirmative. Lorsqu’il s’agit d’une négation, un effort cognitif est nécessaire pour actualiser la proposition. Quand ce processus est perturbé, parce que nous faisons autre chose en même temps ou que notre attention n’est pas focalisée par exemple, nous risquons même plus fréquemment de ne retenir que la forme affirmative.
Je vous demande par exemple de ne pas vous visualiser en train de monter sur une vélo, vous allez sans doute vous visualiser monter sur un vélo ensuite seulement vous allez chasser cette image vous commencez par imaginer quelque chose pour ensuite ne pas imaginer quelque chose ce qui fait par exemple que si je dis à quelqu’un surtout ne t’inquiète pas par rapport à ça, la personne va commencer à se demander pourquoi elle pourrait s’inquiéter elle va commencer à penser à l’inquiétude avant peut-être d’envisager autre chose. Le problème étant que pour envisager l’inquiétude son cerveau va partir de ce mot va chercher les connotation de ce mot les expériences liées à ce mot la on va créer la sensation inverse de celle qu’on voulait créer pour ça
Imaginez toutes les implications qui peuvent exister avec ça : surtout ne stresse pas surtout ne pense pas à quelque chose, dans l’éducation par exemple, quand on demande à un enfant de ne pas oublier quelque chose le cerveau se rappelle du mot le plus important de la phrase, dans cet exemple c’est oublier
Le cerveau va créer cette association d’idée à partir de l’idée d’oublier c’est à dire que c’est cette idée qui va rester dans notre cerveau.
Si on comprend que notre cerveau fonctionne par association d’idée tous les moments où on a une communication contradictoire avec ce que l’on veut dire . C’est tellement courant courant aujourd’hui d’entendre des gens définir ce qu’il veulent plus ou pas ; tous les gens par exemple qui se disent je veux pas vivre cette expérience je veux pas que ça se passe mal etc.
Imaginez tout ce qu’on pourrait changer dans l’éducation à partir de ça de dire à quelqu’un par exemple ne pas stresser pour évidemment supprimer la négation et proposer de se détendre un peu d’être un petit peu plus joueur imaginons qu’on dise à quelqu’un de ne surtout pas se détendre et ne pas se concentrer sur l’idée agréable de la détente, le cerveau va se concentrer sur l’idée d’ agréable détente on pourrait imaginer un parent qui propose à son enfant de ne surtout pas penser à se laver ne surtout pas prendre du plaisir à l’idée de se laver ; de ne surtout pas avoir l’envie irrépressible de se laver ne surtout pas être attiré par l’idée de se laver est-ce qu’on peut commencer à créer à partir de ça j’arrive
Donc pour en venir aux 2 accord toltéques 2 accords toltèques sont corrects dans leur énonciation:
« Que votre parole soit impeccable «
« Faites de votre mieux «
Cependant pour les 2 autres :
N’en faites pas une affaire personnelle et ne faites aucune présupposition il y a de forte chance que vous continuiez à le faire car vous entendez présuppositions et affaire personnelle, ne pourrait-on pas les requalifier, les renommer en:
Faites-vous un avis après avoir toutes les données
Voyez les choses au-delà de votre personne