L’autre jour, une de mes élèves en formation me dit : « waouh, le parcours que tu as réalisé,
de kiné qui voulait changer de vie, tu inspires maintenant des milliers de personnes ! tu réalises ?
J’ai quitté depuis longtemps la fausse modestie du style « tu sais c’est pas grand-chose, c’est normal » . Non j’assume et je reçois et lui dis un grand merci en appuyant « oui je réalises, j’ai fait du chemin »
Il y’ a quelques années j’aurai répondu effectivement que tout le monde peut le faire, que ce n’est rien, que c’est normal, en rougissant ou en coupant court voulant éviter de m’étendre sur le sujet.
J’ai appris durant mon parcours qu’il fallait célébrer et être fier de ce que l’on accomplissait et c’est un des posts de mon programme de croissance personnelle « Renaitre »
Oui être fier de ce que l’on réalise, s’arrêter et se féliciter, non pas pour se « la raconter » ou vouloir impressionner , non mais tout simplement pour faire grandir l’estime de soi.
Alors oui quand je regarde mon parcours j’en suis fier même si parfois j’ai pu me dire que j’ aurais pu commencer plus tôt, aller plus vite, utiliser telle technique pour plus de performance.
Stop aux regrets !
Tout est juste donc si c’’est comme cela c’est que cela devait être ainsi car avec des si on mettrait Paris en bouteille.
Cela a demandé des sacrifices, des efforts, de la persévérance, accueillir les critiques, les moqueries mais cela en valait la peine.
Être fier de soi, demande souvent de dépasser ce que soi-même et les autres pensent possible ou non..
L’enfant qui veut marcher se moque bien de ce que pensent les adultes, s’il est ridicule ou non avec sa démarche titubante, il veut marcher car c’est plus fort que lui.
Inspirer les autres, enseigner était plus fort que moi.
Est-ce que je me voyais kiné toute ma vie ? non car je ne vibrais pas assez.
Est-ce que je me voyais enseigner ? pas plus que ça, je ne m’en sentais pas capable. Qui étais-je pour prétendre à cela ? aarrrhhh la fausse modestie qui nous fait fuir, elle faisait tellement partie de ma vie.
Comment l’ai-je dépassée ? en réalisant ce que je pouvais apporter aux autres et le retour qu’ils me faisaient et en arrêtant de me comparer. Je suis moi et les autres c’est les autres, chacun sa richesse.
Qu’ai-je à offrir au monde ? mes connaissances, mon enthousiasme, ma capacité à synthétiser, à simplifier, mon gout pour l’essentiel, ma joie, ma curiosité.
Vous l’aurez compris cette démarche passe par la reconnaissance de ses talents, de ses particularités et de la manière dont on veut partager cela avec les autres.
En réalité c’est une attitude égoïste : comment je vais me sentir plus vivant en faisant ce qui m’attire et que j’aurais plaisir à partager. Penser à soi pour penser aux autres.
Alors je vous pose ce petit questionnaire:
- Vous sentez-vous fier)e( de vous de manière générale dans votre vie ?
- Listez les réalisations pour lesquelles vous ressentez cette fierté
- Quels talents vous reconnaissez-vous ?
- Comment avez-vous envie de les partager au monde ?
Et n’oubliez pas, nous sommes le monde que nous voulons voir.